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Association Transgenre Wallonie
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Il faut être soi-même simplement, pleinement, sans abdication, sans désir de diminuer autrui.

Les différentes transitions

Remarques


Avant de détailler les différentes transitions pouvant être réalisées par les personnes transgenres, il y a quelques notions à bien retenir car elles influencent le parcours de chaque personne qui emprunte ce chemin long, souvent truffé de tristesse et de douleur mais dont la finalité est un feu d'artifice tellement cette réalisation finale a été souhaitée, voulue et attendue avec impatience.

Certaines personnes veulent "transitionner" c'est-à-dire modifier certains aspects de leur personnalité et parfois même de leur corps afin de mieux refléter leur véritable identité de genre. Elles pensent ainsi ne plus pouvoir subir la dysphorie de la société vu qu'elles seront proches voire même très proches du genre auquel elles s'identifient.

Et si même la personne ne veut pas transitionner, c'est son droit le plus strict. Ce n'est pas cette décision qui l'empêchera de se définir comme étant une personne transgenre.

Dans la communauté Trans*, certaines personnes sont "intégristes" c'est-à-dire que pour elles, pour être transgenre, il faut être ou avoir été en transition à un certain moment de sa vie. Bien souvent, ces mêmes personnes font une différence entre les personnes opérées et celles qui ne le sont pas allant jusqu'à désigner les personnes non hormonées comme étant des "travestis" sans se soucier du ressenti de celles-ci.

Alors, quoiqu'en pensent ces esprits chagrins, une personnes transgenre est une personne qui a le ressenti profond d'appartenir à un autre genre que celui qui lui a été assigné à la naissance et peu importe, qu'elle soit hormonée ou non, opérée ou non.


Principes importants


Vu que chaque être humain est biologiquement différent, chaque transition est différente.

Il faut donc éviter de faire des comparaisons entre les transitions de deux personnes transgenres.

Ce qui est vrai pour l'une ne l'est pas nécessairement pour l'autre et inversément.

Une transition n'est pas linéaire. Elle se fait suivant le ressenti et les envies de chaque personne concernée par le sujet. Au cours d'une transition, il peut arriver que cela devienne impossible à cause des problèmes d'accès aux services, des coûts que cela implique ou encore d'expériences de rejet ou de violence ou simplement par manque de courage pour continuer sur cette voie.

Dans une transition, il n'y a rien d'obligatoire. Il n'y a aucun texte légal qui régit cette étape de votre vie. Seuls les choix que vous ferez librement deviendront obligatoire pour vous.

Vous n'aurez jamais à vous justifier de vos choix. Il n'appartient à personne de les critiquer ni de vous poser des questions à ce sujet.

Les psychologues et les psychiatres n'ont aucune légimité légale à intervenir dans votre transition. Si vous ressentez la nécessité de consulter un de ces spécialites de la santé mentale, il vous appartiendra de choisir en toute liberté laquelle de ces personnes vous irez consulter. Et elle non plus n'aura rien à vous imposer dans le déroulement de votre transition.

Votre mutuelle n'a pas non plus à vous imposer de consulter tel ou tel médecin, psychologue ou psychiatre. Vous restez seul maître de choisir de consulter qui vous voulez. Et si elle vous menace de ne pas intervenir dans les frais, cela s'appelle du chantage tout simplement. Alors, n'hésitez pas à changer de mutuelle.


Les services dédicacés à la transidentité


Un mot sur la "cellule d'accompagnement dans la transidentité" du CHU de Liège, la seule existant en Wallonie.

Apparamment, ce service ne compte que des psychiatres et des psychologues qui ne sont pas des intervenants essentiels dans le cadre du processus d'une transition.

Tout d'abord, parce que la transidentité n'est pas une maladie psychique. Elle n'est d'ailleurs pas une maladie tout simplement. Il a fallu le temps à l'office mondial de la santé (OMS) pour le reconnaître et l'accepter mais cette organisme l'a finalement retiré des maladies mentales en 2019.

Ensuite, seule la personne concernée doit avoir le choix de consulter ou pas un psy quel qu'il soit. La plus grande partie des personnes trangenres n'a aucunement besoin de recourir aux services d'un tel thérapeute.

Ce service laisse la nette impression qu'il veut, à tout prix, maintenir la transidentité dans la giron de la psychiatrie. Je suppose que c'est un moyen pour lui de justifier l'utilisation de l'énorme montant qu'il a reçu de l'ancienne ministre fédérale de la santé.

Pour ma part, j'ai été contrainte de le fréquenter pendant six mois. J'y ai perdu mon temps et mon argent. J'y ai été soumise à des examens et tests dont je me demande encore actuellement à quoi ils ont bien pu servir. Je n'ai jamais reçu le moindre résultat de ces tests et examens. Après ces six mois, lorsque je me suis présentée à la consultation de l'endocrinologue, elle n'avait toujours pas reçu leur autorisation de me placer sous traitement hormonal. Elle a du téléphoner devant moi pour qu'un fax avec l'autorisation lui soit envoyé. Mais c'était à une autre époque (+/- 20 ans).

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