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Association Transgenre Wallonie
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Le traitement hormonal féminisant

Le paradis, c’est simplement d’être soi-même.

Que sont les hormones ?


Les hormones sont des messagers chimiques qui circulent dans le sang et qui mettent en ou hors tension des fonctions du corps. Par exemple, certaines hormones ordonnent à notre coeur de battre plus vite lors d'une frayeur, tandis que d'autres contrôlent le stockage des graisses. Des centaines d'hormones sont dans notre corps, portant des messages différents.

Il faut souligner que certains des effets de l'utilisation des hormones sur le long terme sont irréversibles, tout au moins sans chirurgie dans certains cas. Les hormones ne sont donc pas quelque chose qui peut être pris à la légère ou juste pour essayer.


Les effets des hormones féminines


Pour les femmes transgenres, la prise d'hormone devient une partie de leur routine quotidienne. Bien que les quantités puissent être réduites après une opération de réassignation, il reste nécessaire, pour elles, de prendre des hormones tous les jours et pour le reste de leur vie afin de maintenir la féminisation de leur corps.

Il faut souligner que certains des effets de l'utilisation des hormones sur le long terme sont irréversibles, du moins sans chirurgie. Les hormones ne sont donc pas quelque chose qui peut être pris à la légère ou juste pour essayer.

Les hormones ont aussi des effets secondaire sur la vie et les relations sociales. La personne doit en prendre conscience. Ces changements incluent l'impact dans les relations avec les membres de la famille, les amis et les employeurs. L'utilisation des hormones peut être un facteur important de discrimination dans l'emploi, de perte de son travail, de divorce dans le couple, de restriction ou de perte du droit de visite pour les enfants.


Approche médicale


Avant d’envisager la prescription d’un traitement hormonal, il est impératif de faire une anamnèse complète de la santé de la personne transgenre. Cela signifie qu’il faut retracer les antécédents médicaux et l'historique de la plainte, la douleur actuelle du patient, ainsi que les résultats des différentes explorations déjà faites et les traitements entrepris.

Seront ainsi analysés les antécédents héréditaires ainsi que les antécédents personnels de la personne tout comme l’état de sa santé actuelle. Une attention particulière sera aussi accordée à sa situation psychologique c’est-à-dire à l’importance de la dysphorie et de ses conséquences psychologiques, cliniques et comportementales.

Pour rappel, la dysphorie de genre est caractérisée par une identification forte et permanente à l'autre genre associée à une anxiété, à une dépression, à une irritabilité et, souvent, à un désir de vivre en tant que genre différent du sexe attribué à la naissance.

Tout cela exigera non seulement un examen somatique complet afin d’éviter un risque thromboembolique (un examen du système veineux) ainsi qu’un bilan biologique complet de son métabolisme et de son système endocrinien cisgenre.

Le calcul de l’indice de masse corporelle (dit de Quételet) sera nécessaire car il est fréquent, chez les personnes transgenres, que la souffrance chronique due à la dysphorie provoque un désordre nutritionnel important.

Une évaluation médicale de la santé mentale de la personne sera aussi nécessaire afin de déterminer l’importance de la relation entre l’intensité de la dysphorie et la sévérité des troubles du comportement et des troubles psychologiques. Ces troubles sont caractérisés par la dépression (mauvaise estime de soi), automutilations, pulsions suicidaires, assuétudes (drogues, alcool, …), déséquilibres alimentaires (pulsions).


Avertissement


Une thérapie hormonale chez les personnes transgenre MtF augmente le niveau d'oestrogène et abaisse la quantité de testostérone à une quantité proche de celle que chaque femme possède. Cela cause des changements internes et aussi visibles sur le corps. Mais il ne faut pas croire au miracle, plus jeune les hormones sont prises, plus d'effets elles ont sur le corps.

Après 35 ans, le résultat est aléatoire et après 50 ans, disons qu'il est presque nul !


Les risques liés à l'hormonothérapie féminisante


Bien que l’hormonothérapie soit pratiquée depuis longtemps, les effets à long terme dans la communauté transgenre ne sont pas encore bien connus. Il y a des effets secondaires qui sont cependant connus et qui doivent être surveiller.

Chez les femmes trans, les hormones peuvent entraîner :

1. Une augmentation du risque de coagulation sanguine (IST ou AVC)

2. L'apparition de pierres dans la vésicule biliaire.

3. Une augmentation des enzymes du foie

4. La prise de poids

5. Une augmentation du cholestérol.

6. Des risque de problèmes cardiaques, d’hypertension artérielle et de diabète de type 2.

Pour minimiser au maximum tous ces risques, il est indispensable de :

1. Prendre les hormones aux doses prescrites

2. Éviter de prendre des médicaments non prescrits ou commander sur Internet.

3. Faire un suivi médical régulier

4. Faire des prises de sang suivant les prescriptions de l'endocrinologue

5. Ne jamais comparer votre situation avec celle d'une autre personne trans

6. Ne jamais modifier votre traitement d'initiative pour améliorer les effets féminisants. C'est dangereux et inutile !

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